📌 Cet article a été publié le 30 avril 2013 dans le blog de Stéphane Edouard “Hommes d’influence” (Les femmes russes expliquées aux Français par un russe). Et ce podcast a été une de mes premières tentatives de “sonoriser” mes articles les plus lus pendant le premier confinement de 2020, qui est resté “dans le tiroir” jusqu’à présent. Sachant que l’article a toujours été gratuit depuis sa parution, je publie ici son podcast en accès libre. (L’enregistrement est original, du printemps 2020, sans postproduction supplémentaire).
Souvent j’entends les Français fantasmant sur la beauté slave me dire: «les filles russes sont les plus belles». Et ceux qui y ont gouté vasouillent: «les nanas russes sont incompréhensibles», «les femmes de chez toi sont imprévisibles». Curieux, n’est-ce pas? On voit un beau fruit, mais on ne sait pas comment le manger...
Sans vouloir généraliser et au risque de ne pas être parfaitement objectif sur tous les aspects, je sais d’avance que mon analyse ne conviendra pas à tout le monde. La raison en sera toute simple – la différence du vécu et, donc, de la perception du monde de chacun et chacune qui lira cet exposé. Cet analyse ne se base pas sur une étude pointue en sciences sociales, ni sur une consultation publique de couches de population variées avec les calculs des écarts-types des échantillons des seuils de population en fonction de la médiane pondérée.
C’est avant tout du vécu et de l’observation personnelle tout azimut, basés sur une période de 15 ans.
Ainsi, la femme russe n’est pas imprévisible et elle est tout à fait compréhensible. La femme russe est la même qu’une femme française, comme, d’ailleurs, toute autre femme du reste du monde. Mais il y a une différence magistrale entre elles toutes – c’est leurs origines.
Ceci est parfaitement applicable aux hommes dans la même mesure. Rassurez-vous, je m’adresse à vous les hommes français, les femmes russes ont autant de mal avec vous que vous avec elles.
J’imagine déjà qu’on pourra me rétorquer: «oui, mais on n’a pas autant d’incompréhension avec les allemandes, italiennes, américaines ou brésiliennes». En effet, vous avez les mêmes racines culturelles et malgré les distances vous vivez dans le même monde et dans la même dimension. La Russie, comme les autres 14 ex républiques soviétiques, maintenant devenus les pays indépendants, en était exclue pendant ¾ d’un siècle – la période où l’humanité (ici je parle du monde libre en dehors des dictatures comme l’URSS) a progressé plus qu’en cinq siècles précédents (révolutions industrielle, sociale, sexuelle, morale, etc.)…
Je vous invite à reculer dans votre chaise, fermer les yeux et méditer cinq à dix secondes sur ce que vous venez de lire. Cela vous permettra d’appréhender plus efficacement le bombardement moral qui vous attend dans la suite.
DISSECTION
Lorsque les rares exceptions de couples mixtes (franco-russes), et personne ne me dira qu’ils forment la majorité, critiquent les généralisations en expliquant qu’ils ont bien réussi à se marier, avoir les enfants et ne pas divorcer (au bout de 7 ans 3 mois et 24 jours...), ils ne réalisent guère que, faisant partie d’une exception, ils essayent de la généraliser.
Je pense que le débat sur les femmes russes, foncièrement, ne devrait pas se résumer aux femmes russes, mais aux Russes tout court.
Ce qu’il est essentiel de comprendre est que les Russes n’ont pas la même vision des choses que les Français ou, plus généralement, les Occidentaux. Cela paraît évident à tout le monde, mais peu nombreux sont ceux qui savent pourquoi et surtout cherchent vraiment à comprendre. Et les raisons sont plus que nombreuses et certainement plus profondes que vous imaginez.
En effet, la culture russe est très différente de l’occidentale. J’ai subi ce choc culturel sur moi-même en arrivant étudier en France à l’âge de 19 ans. Le choc culturel et beaucoup d’incompréhension… J’adorais le pays, mais je comprenais difficilement les gens. Et ils m’en rendaient la même monnaie.
Aujourd’hui, j’ai dépassé le stade d’incompréhension, mais certaines réactions et réflexions des Français continuent à me dépasser. Et ce après toutes ces années! Alors, que dire d’un couple franco-russe (ou russo-français) qui communique dans un mauvais anglais (autant dire qu’il ne communique pas), et dans lequel aucun des deux ne connais quasi rien sur les origines, la culture et l’histoire de l’autre?
👉 Mariage avec une femme russe
Oui, les Russes sont plus bourrins, mais moins hypocrites dans leurs jugements et gestes. Les Français sont plus affables et plus souriants (bien que je mette en doute souvent la sincérité de ce sourire omniprésent et quasi automatique, quelle que soit la situation). Les Russes ont une meilleure éducation générale, mais sont moins avenants. Les Français ont plus de bonnes manières, mais sont plus solitaires et plus égoïstes en amitié. Les Russes sont beaucoup plus stoïques et adaptables aux difficultés (trempage soviétique et climatique de plusieurs générations oblige). Les Français possèdent beaucoup plus de goût dans tous les domaines, mais paradoxalement sont plus bordéliques à leur domicile.
La liste qualitative peut être très longue, mais ce n’est pas le cœur du sujet. Et bien sûr, les exceptions à ces généralités (le fruit d’observations durant de longues années ne tenant qu’à moi) sont présentes des deux côtés.
DIFFERENCES
L’histoire a forgé les Russes et a fait en sorte qu’en dehors de la différence culturelle, comparée aux Latins, les Russes sont fatalistes, mais à la fois beaucoup plus réalistes que les Français. Moi-même j’en ai quelque peu souffert en France de mon fatalisme aîné – tout le monde me le faisait savoir. J’ai appris à m’en défaire et voir le monde davantage en 4D, si ce n’est parfois en 5D pour lisser les angles dans les relations avec l’approche latine. Aujourd’hui, avec le recul et pouvant comparer, je me rends compte que les Russes sont effectivement fatalistes, la chose que je ne réalisais absolument pas au tout début du côtoiement des gaulois. Mais voilà qui est intéressant – ce fatalisme, que l’on me reprochait en termes du pessimisme, me permettait toujours de percevoir le monde m’entourant de manière sensiblement plus réaliste que la moyenne française.
C’est connu – la médaille a deux côtés: pile et face...
Dans la lumière dudit, la femme russe aura certainement un regard sur les choses plus pesé que vous, plus pragmatique, dont la séquelle pour vous les Latins est que les Russes seraient fatalistes. Il ne s’agit pas d’une supériorité, mais d’une expérience qu’elle a absorbée avec le lait maternel et ensuite pratiquée pendant au moins 20 ans jusqu’à la rencontre avec vous. Par ailleurs, il est inutile de lui dire qu’elle est fataliste ou pessimiste, elle ne vous comprendra pas avec la meilleure volonté du monde, sa réaction naturelle sera la vexation. Le progrès ce fait pendant des années, de la même sorte que l’acquisition de son fatalisme-pessimisme-réalisme a duré pendant au moins 2 décennies.
Des dizaines d’autres différences vont vous (les hommes français et les femmes russes) faire ressentir des difficultés dans la relation quelle que soit sa pérennité.
Vous savez que les Français quittent leurs parents vers 16-18 ans, même si chaque cas est, bien sûr, unique. Mais saviez-vous qu’en Russie la situation immobilière et financière des ménages est tout autre. Ainsi, les «adolescents» quittent leurs parents parfois bien après 20 ans. Certains même après s’être mariés, de par leur situation inextricable, restent vivre en couple avec leurs parents pour une période indéfinie. Inutile de vous expliquer les effets secondaires sur les jugements et les valeurs de ces individus, sans mentionner le côté psy.
* Précision: comme je l’ai mentionné dans le préambule à l’article, cette analyse a été écrite en avril 2013. Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts en Russie. La vie change. Et dans les grandes villes les mœurs et les possibilités économiques changent beaucoup aussi. Bien que dans les profondeurs du pays mon analyse de 2013 puisse encore être tout à fait d’actualité. Et je vous invite à garder cette précaution oratoire pour la suite.
DANS LA PEAU DE MALKOVICH
Les femmes russes naissent, grandissent et vivent dans un pays où les hommes boivent dès l’âge de 10-15 ans, prononcent des jurons après chaque deuxième mot, crachent par terre devant elles, ne font aucun effort vestimentaire (faute de moyens, du goût, du savoir-faire et d’envie), ont les dents jaunes (enfin ce qui en reste) et, avec tout ça, sont persuadés d’être les Don Juans de première catégorie. Ceci étant en arrivant en France les femmes russes ne retrouvent guère plus d’efforts vestimentaires, cutanés et de bien meilleurs attitudes venant des hommes français. Il faut dire que la moyenne masculine française laisse à désirer en termes de sa tenue (dans tous les sens du terme). Vous comprendrez, j’espère, plus facilement que les femmes russes, aussi mauvaises soient elles dans vos esprits, Messieurs, se plaisent en France, mais ne trouvent vraiment pas ce petit grain de sel auquel elles s’attendent en rêvant de la France dans leur cœur avec les légendaires amants français, qu’elles découvraient dans les livres et voyaient dans les films français (les rares exceptions du cinéma étranger parvenu jusqu’à la télévision soviétique – pour celles qui sont nées avant 1980).
Pour moi, les hommes russes sont moins galants que les Français (bien entendu, ici je ne prends pas en compte la racaille française plombant sévèrement la moyenne). One point pour vous, les Frenchies. Mais vous avez beaucoup moins de compréhension du monde intérieur d’une femme russe, ou devrais-je plutôt dire, d’une personne russe. Ce n’est pas un reproche, mais une constatation.
Pour ceux qui sont allés à Moscou une ou plusieurs fois, ou y travaillent depuis quelques années – je me permets de vous dire – vous ne connaissez toujours pas les Russes. Vous en avez fait un aperçu plus ou moins approfondi, mais désolé de vous décevoir – vous êtes loin du compte. Dans la lignée, lorsque j’entends les choses du genre «je suis allé 3 mois à NYC et je suis bilingue», je ne me donne même pas la peine de relever la discussion. Les Russes eux-mêmes disent
«yмом Россию не понять» ~ avec un esprit normal il est impossible de comprendre la Russie. Méditez là-dessus...
Par ailleurs, Moscou n’est pas la Russie tout comme Paris n’est pas la France, or tous les jugements occidentaux sur la Russie à travers le prisme de Moscou sont parfaitement et complètement biaisés. Sortez de Moscou, allez dans les terres, ne serait-ce qu’à 30-50 km de la capitale tellement plébiscitée par les médias occidentaux, comme une ville brassant les plus belles femmes du monde et des milliards de billets de banque – vous ne verrez plus une seule cadre dynamique à 9.000 € net par mois habillée chez Versace. A 90% elles ne seront pas habillées comme vous voudriez les voir et elles ne vous parleront ni français ni anglais. Bien sûr, vous pourrez toujours voir les talons et les minijupes, les filles vraiment belles et super bien faites, mais elles seront les rares exceptions de cet endroit poussiéreux et oublié par le ciel, ainsi que par son gouvernement.
Pour l’anecdote, l’été dernier j’attendais un ami dans une aire d’entrepôts d’une ville provinciale à 150 km de Moscou. D’un coup je fixe une image qui m’a marqué, je pense, à jamais.
Il faisait beau. En Russie (pas à Moscou) le beau temps signifie la poussière, exactement comme en Afrique. Elle est omniprésente: sur les routes (là où on peut appeler ça une route), sur les trottoirs, dans les parcs et même dans l’air. Par endroit ne sont pas rares les cas où on peut voir un tas de sable et de poussière grise en plein milieu de la ville. Et cet air d’entrepôt en était un bel exemple. Les bâtissent autour étaient toutes en état de péril, sans parler de leur aspect esthétique. Et au milieu de toute cette indigence et mélancolie je voie une belle jeune fille d’une trentaine d’année traversant ce tas de poussière en talons, minijupe, avec un beau décolleté, sac bien assorti, belle figure, les jambes de déesse, avec les cheveux blonds sensuellement attachés avec une pince et tombant sur ces épaules.
Une beauté, que l’on devrait mettre sur un piédestal, travaille au milieu de toute cette horreur. Au milieu des manutentionnaires à mains et fringues constamment plus salles que les pneus d’un 4x4 ayant traversé toute l’Eurasie. Mâchant leurs mégots à la longueur des journées et lui faisant des allusions que si elle ne veut pas rester toute seule, elle devrait se choisir un prince charmant, ce à quoi ils étaient, bien évidemment, tous prétendants.
Et malgré tout le portrait noir cette belle femme reste une vraie femme jusqu’au bout des ongles. Exactement telle dont nous tous rêvons (sans considérations sur son monde intérieur).
En fixant ce «tableau à l’huile» se jouant devant moi, une «vision-pop-up» a involontairement apparu dans mon esprit. Vous savez? – celle des parisiennes que nous sommes habitués de voir dans la pseudo plus belle ville du monde en ballerines (ce type de chaussures-tue-l’amour), en jogging ou jean pendant comme la peau d’une vieille de 97 ans ou un t-shirt ressemblant à rien par-dessus de son legging troué, et les cheveux en vrac très négligemment attachés avec un vieux serre-cheveux hérité de son arrière-grand-mère paternelle. Bouche bé devant cette comparaison, une phrase s’est figée sur mes lèvres «cherchez la faute...».
AUTOPSIE
En dehors des «peintures à l’huile» il ne faut pas oublier que la mentalité d’une femme russe est formée très tôt par les réalités dures de la Sainte Russie:
la vie n’est pas gaie,
il fait froid 8 à 9 mois par an (et le plus souvent en Russie lorsqu’on on dit il fait froid, on sous-entend « il neige »),
les hommes sont globalement machos et mal élevés (du genre de ceux en France qui sifflotent pour dire «t’es bonne») – grossière généralité de ma part, mais pour vous dresser un peu le cadre,
les hommes sont souvent brutaux
et par-dessus tout moins nombreux que la gente féminine (8.5 hommes pour 10 femmes au 01.01.2010).
On peut donc facilement conclure que les femmes russes ne voient vraiment pas la vie en rose depuis leur naissance.
Le point corolaire du susdit – leur psychologie et approche de la vie mutent et s’endurcissent. D’où probablement ces silences difficilement explicables, leur comportement atypique dans certaines circonstances, leur considération des hommes en général, ainsi que leur incompréhension des hommes occidentaux. Par exemple, depuis les générations, dans le pays des soviets et même avant, une coutume voulait que l’homme paye pour la femme. Cette coutume tentent de rester dans l’esprit féminin russe à nos jours où qu’elles aillent.
👉 Les femmes russes ne veulent pas payer?
Par ailleurs, ce qu’il faut comprendre est que les Russes, les Estoniens, les Ukrainiens, les Biélorusses, les Lituaniens, ainsi que bien d’autres, ont tous étaient dans le même camp appelé l’URSS durant 70 ans. Malgré certaines différences culturelles entre toutes ces nationalités, les communistes ont tout fait pour lisser les différences et égaliser tout le monde. Ainsi, foncièrement vous ne ressentirez pas une différence énorme entre une estonienne, une russe et une ukrainienne, bien que dorénavant la vie avance à grand pas et depuis voilà plus de 20 ans le mur de Berlin n’existe plus et l’URSS est méconnue des plus jeunes générations. Or, leur mentalité sera davantage occidentalisée, néanmoins ayant les racines profondément russes, aura des difficultés de compréhension de vos subtilités et habitudes.
A ce sujet j’ai trouvé le commentaire de Serendir, en réponse à 7 raison de ne pas choisir une fille russe particulièrement pertinent:
« Certes leurs mecs ne sont pas à la hauteur en général (de plus en plus à Moscou, toujours une catastrophe en province). Mais c’est la société toute entière qui a été bouleversée depuis l’époque soviétique. Souvent leurs parents sont paumés, ne comprenant pas les repères nouveaux. Leur enfance s’est passée dans les privations et la peur du lendemain d’après la chute du mur. Elles ont été élevées dans cette atmosphère de fin du monde des années 90, elles ont la mentalité des survivantes. Et malgré cela des très fortes valeurs morales. Les deux tendances sont parfois contradictoires…
J’ai beaucoup d’admiration pour elles. »
Aujourd’hui les jeunes russes (hommes et femmes confondus) continuent à vouloir quitter la Russie pour vivre ailleurs, malgré ce que les expats français vivant à Moscou vous diront sur le sujet. Un certain pourcentage de jeunes font les hautes études, certains les font à l’étranger et y restent (comme votre serviteur), d’autres retournent travailler à Moscou – la ville où l’on peut gagner un réel salaire et pas un «bon salaire de cadre» à la française autour de 3.000 €. Nul ne les séduira pour aller travailler à l’Occident, ils se sentent bien à Moscou.
Ceux qui n’ont pas eu la possibilité de faire les études et travailler à Moscou, vivant dans le reste du pays, n’ont pas du tout la même approche de la vie, gagnant souvent même pas la moitié du SMIC français avec les prix approchant les occidentaux.
Vivant dans ces conditions économiques, dans la neige 9 mois par an et le reste du temps dans la poussière ou dans la boue, sans routes et protection sociale, dans le vide juridique et souvent dans l’insécurité, avec la police et tous les services étatiques corrompus, avec les hommes buvant régulièrement – il n’est pas sorcier de comprendre que la femme non-moscovite (très globalement parlant) veule quitter cette misère et trouver une meilleure vie pour elle et sa future progéniture.
Imaginez un instant: vous tombez sur une fille ayant vécu cela (pendant au moins deux décennies). Pensez-vous pouvoir lui parler la même langue? En dehors du fait que c’est certainement pas vous qui allez un beau jour parler russe, comme elle parlera français déjà dans un an.
En arrivant à l’étranger, avec toute la volonté du monde et quel que soit son âge, elle ne peut comprendre en 2 jours toutes les subtilités de la vie occidentale ou, dans notre cas, française. Elle n’est pas habituée au comportement d’un homme français. Même si elle a étudié le français à l’école ou l’université, croyez mon expérience, elle ne comprend que 40-50% de vos dires et encore moins le sens des interlignes (sous-entendus).
Allez vivre dans un pays étranger, où personne ne parle votre langue, psychologiquement dans l’optique d’y rester et ne pas revenir dans le vôtre – vous nous en donnerez des nouvelles…
INTROSPECTION
Tout cela est mon vécu, j’en ai souffert suffisamment pour en parler aujourd’hui en connaissance de cause. Je ne suis pas une femme russe. Mais ce sont les femmes françaises qui me faisaient souvent les mêmes reproches sur ma conduite au tout début de mon aventure dans l’hexagone. Cela ne veut pas dire que je me comportais comme une femme (russe), ça veut simplement dire que je suis russe et je sais de quoi je parle – de la différence culturelle, la différence d’habitudes et de conception du monde, et de son approche.
En revanche aujourd’hui, lorsque je parle aux femmes en Russie, ce sont elles qui me disent qu’elles ne comprennent point mes réactions et que parfois elles ne savent comment m’aborder. Le tout à condition qu’on communique dans la même langue, qu’on a eu la même enfance et que, même, on a étudié à la même école.
On ne change pas en 2 mois ou 2 ans. Le meilleur remède est le temps et, si vous aimez vraiment la personne et tenez à elle, la patience et l’effort de compréhension sont de mise. Car si la fille russe vous aime – ça ne vous déplaira pas.
Pour réussir votre couple franco-russe (chercheurs d’histoire de quelques nuits à s’abstenir) documentez-vous sur les Russes et la Russie, autant que votre amie russe donne dans l’apprentissage de tout ce qui est pour vous natal et naturel. Car aller une ou deux fois là-bas, s’étonner du mode de vie et des coutumes et, au retour, raconter le vu dans les dîners mondains ou autour d’une bière ne signifie aucunement connaître les Russes.
Dans la lignée, Pasha a écrit une réflexion (en réponse au même article de l’année dernière) avec laquelle je ne peux qu’être d’accord (extrait):
«Il faut juste comprendre la vie en Russie et comprendre la mentalité russe pour savoir comment se comporter avec elle. Et l’erreur des Occidentaux est de ne jamais vouloir comprendre la mentalité russe car elle est très particulière.»
MISSION IMPOSSIBLE
Intentionnellement, je ne prends pas l’exemple des filles d’oligarques, qui représentent, comme dans tous les pays, les cas très isolés et qui ne relèvent aucun intérêt pour notre «étude», car vous ne les rencontrerez jamais. En effet, elles ne fréquentent et ne sont intéressées (naturellement) que pas leurs égaux, dont vous ne faites pas partie, car vous êtes en train de lire ma thèse sur le sujet. Dans le cas contraire vous ne vous demanderiez guerre comment se prendre avec les filles de ce type, vous en auriez l’assurance nécessaire dans votre poche.
Les femmes russes que vous rencontrez dans les boîtes / soirées super branchées, dans les restaurants à 90€ l’entrée, sur les bateaux ou dans les évènements très chics organisés par des “metteurs en fête” à carnet d’adresse plus long que les pages jaunes de Paris – sont les femmes russes uniquement parce qu’elles sont nées en Russie. Ce qui s’est passé après leur naissance jusqu’au moment où vous vous êtes émerveillés devant elle (avec qu’une seule idée en tête) – relève d’une thèse séparée, dont le contenu vous pouvez trouvez dans mon livre “Psychologie des (nouveaux) riches” (voir bas de cet article).
Elles ne correspondent absolument pas à la moyenne des femmes russes telles que vous ne les connaitrez jamais, si vous n’irez plus loin que Moscou.
Les spécimens à plusieurs langues, nombreux pays déjà habités et, quelques fois, plusieurs nationalités ne constituent point la moyenne des femmes dites normales. Les femmes à la James Bond n’existent pas dans la vraie vie. Et même si elles existent – ça serait certainement la dernière chose que vous apprendriez avant d’entamer votre dernier voyage. Or, si elles jouent les personnages imperceptibles, de type agents secrets, elles ne le sont pas en réalité. La raison doit être tout autre.
Ces spécimens sont beaucoup trop volatiles et artificielles pour être prises au sérieux. Inutile de croire en leur envoutement furtif et éphémère, vous n’en avez pas les moyens. Ni financiers, ni sentimentaux. Et en dehors de leur mentalité nativement slave, à laquelle vous ne connaissez rien, elles maîtrisent tous les outils pour vous enfumer la tête.
EPILOGUE
Je me répète, ce sont des généralisations maladroites, qui sont souvent débattues par les intéressés. J’ai tenté d’y apporter des explications brèves et aussi argumentées que je puisse dans la limite d’un simple article supposé d’être lu d’une traite.
Par-dessus tout, je dis toujours:
le jour où les hommes et les femmes se comprendront, la terre tournera dans l’autre sens.
Nous ne savons pas pourquoi les femmes ont besoin de 36 sacs à main différents et pourquoi, tous font la taille d’une valise. Nous ne comprenons pas de quoi elles peuvent parler pendant 3h25 au téléphone avec leurs semblables (sans vouloir être péjoratif sur le dernier terme) et pourquoi elles aiment autant les fleurs, de préférence une fois par semaine. Nous ne regardons pas, comme elles, en boucle Out Of Africa et ne pleurons pas devant l’Homme Qui Murmurait à l’Oreille des Chevaux. Enfin, normalement…
Si à cette liste, qui est en réalité bien plus longue, se rajoutent les incompréhensions idéologiques et sociales – le vin tape fort dans le palais. Mais par soucis de consommation modérée et agréable vous pouvez / devriez mettre de l’eau dans votre vin en essayant de bien choisir le verre et être sûr de connaître le contenu et sa provenance…
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Pour reprendre une partie de mes textes et/ou les traduire, je demande d’en mentionner le copyright © et mettre le lien vers l’original.
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Et enfin mon livre, découvrir ici et/ou acheter ici.
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